C’est un jeune fan (Jim Abbott) qui, dans les années 90, retrouve la trace de Jackson C. Frank. Infirme, celui-ci est retourné vivre chez sa mère. Jim Abbott va tenter de le remettre en selle (il enregistrera une démo en 1995) mais la santé de Jackson a passé le point de non retour. Il meurt en 1999.
Bon! Pourquoi vous parler de cette triste histoire, me direz-vous !
Parce qu’un auteur, Thomas Giraud, s’est imprégné de ce destin tragique pour écrire ce qu’on pourrait appeler une biographie poétique. La ballade silencieuse de Jackson C. Frank est un arpège merveilleux, un roman mélodieux et mélancolique dont les accords ont été choisis avec soin. On place une main sur l’épaule de Jackson, et on se laisse happer par la musique d’une vie.
La ballade silencieuse de Jackson C. Frank de Thomas Giraud (éditions La Contre Allée)
Gaël
Ah je me disais ….mais pourquoi cette longue introduction ? Tu m’en diras tant ! Je vais me précipiter sur ce bouquin, moi le passionné de folk and blues ! En ce moment lecture du dernier Karine Giebel , « Toutes blessent, la dernière tue » une tuerie ! sans doute un des meilleurs Giebel avec « Meurtres pour rédemption » et « Le purgatoire des innocents »
Merci pour ton retour Jean-Pascal. Peut-être seras-tu en Bretagne le 1er juin… 🙂
Et non, hélas! Je serais reparti, vu que je monte pour Etonnants Voyageurs.